PTI : Cariste
Protection travailleur isolé (PTI) : Cariste
Les caristes conduisent des chariots à moteur permettant la manutention de charges. En plus de transporter ces engins permettent aussi de soulever ou gerber des marchandises. Le moteur peut être à gaz liquéfié, diesel ou encore essence. La vitesse nominale est généralement de 25km/h mais ces chariots peuvent atteindre les 40km/h. Il existe différentes sortes de chariots qui varient en fonction du type et de la charge des fournitures transportées. Les caristes peuvent travailler dans toutes les conditions climatiques. Par températures basses, l’hiver ou dans les chambres froides, ou l’été pendant les fortes chaleurs. Les usagers des chariots sont souvent exposés ou courant d’air qui circulent dans les allées ou les marchandises sont manipulées. Au cours de sa journée de travail, le cariste peut parfois se retrouver seul il faut donc prendre en compte la protection des travailleurs isolés (PTI). Les risques de ce métier sont nombreux que ce soit avec leur outil de travail mais aussi l’environnement, les dispositifs d’alerte pour travailleurs isolés (DATI) s’avèrent donc être essentiel pour ce corps de métier.
Les premiers risques que l’on retrouve sont ceux liés aux gaz et fumées (monoxyde de carbone, oxyde de souffre etc) émanant des échappements que ce soit dans les entrepôts ou sur les chantiers. En cas d’isolement, ce risque peut devenir mortel. Les systèmes de Protection de travailleur isolé (PTI) permettent au travers des détections automatiques de prévenir en cas d’evanouissement.
On trouve aussi les risques liés à la circulation des chariots de transport et les collisions que l’on peut constater avec des membres du personnel, d’autres chariots ou encore contre des éléments fixe ou mobiles. L’électrisation fait aussi parti des risques de ce métier lors d’un contact entre le chariot et des éléments conducteur. Le risque le plus évident quand on analyse ce poste c’est bien sur celui qui existe lorsque le cariste monte et descend de son appareil ou encore l’écrasement lorsque le chariot se renverse et que le cariste est éjecté de l’appareil. Il n’est jamais accompagné lors de ces manoeuvres et l’isolement ne doit pas être une circonstance agravante. La protection du travailleur isolé (PTI) est donc obligatoire. Ce problème est souvent constaté lorsque on a une mauvaise appréciation du centre de gravité du chariot (transport de big bag, fût, tube, palette etc). Reste à énumérer les risques liés au fonctionnement et à l’entretien de l’engin :
– blessures liées au réglage de l’écartement des fourches
– contact avec des produits dangereux (acides en bouteille)
– lorsque l’on réalise les niveaux (huile, gasoil etc)
– lors du changement des bouteilles de gaz ou de la batterie.
Face aux nombreux risques liés à ce métier, des solutions existent comme des formations adaptées au type d’équipement qu’utilise le cariste. Il faut aussi veiller au confort de l’utilisateur du chariot (suspension hydraulique en état, possibilité de suspendre et de régler le siège). D’un point de vue de la sécurité il faut aussi prévoir des arceaux, un bouclier, un dosseret et un protège tête pour le cariste afin qu’il se protège face aux risques environnants. Avertisseurs sonores et lumineux ainsi que des rétroviseurs augmenteront la prévention face à ces différents risques. Des contrôles doivent être donc régulièrement effectués sur le chariot lui même mais aussi sur son utilisation comme la vérification de la vitesse des caristes ainsi que le respect du port de la ceinture de sécurité. Le risque zéro n’existant pas, il faut donc pouvoir proposer à ces caristes des dispositifs pour la protection des travailleurs isolés (PTI) afin qu’ils puissent donner l’alerte que ce soit manuellement ou automatiquement lorsqu’un accident intervient.