PTI : Ascensoriste
Protection travailleur isolé (PTI) : Ascensoriste
Dans le domaine des ascenseurs, les accidents qu’ils soient très graves ou mortelles mettent en cause dans 70 cas sur 100 les ascensoristes lors de leurs interventions. Les 30% restant étant les usagers de ses ascenseurs. L’accident le plus répandu ést la chute de hauteur avec plus de 50% des cas puis suivent les accidents par écrasement (cabine, pièce mécanique…). Lors des interventions de maintenance de l’ascensoriste, ce dernier se retrouve souvent seul pour effectuer ses dépannages. Le principe de protection du travailleur isolé (PTI) est donc bien essentiel dans ce corps de métier.
Les maladies qui peuvent découlées des accidents peuvent être des lésions dorsales, aux ménisques ou encore sur les zones péri articulaires. On peut aussi retrouver des lésions sur la peau (dermatose), des intoxications ou encore des maladies infectieuses touchant les bronches. Enfin on retrouve les fatigues communes à l’exercice d’un métier en général (fatigue nerveuse, stress ou troubles divers).
Le risque le plus élevé dans la profession, réside lors des montages des ascenseurs ou lors de la mise en place des guides ou des portes palières. Lors des opérations de maintenance (vérification, dépannage…), l’ascensoriste est amené à se rendre dans les locaux des machines, sur le toit de la cabine ou encore dans la cuvette. Il se retrouve alors en situation nécessitant la Protection du Travailleur Isolé (PTI) pour limiter les circonstances agravantes liées à l’isolement.
Ces lieux réservent aussi leurs lots d’incident du fait de leur étroitesse ou de leur faible éclairage. Dans ces lieux on retrouve donc différents risques (chute en hauteur, chute d’objet, incendie) mais aussi des risques infectieux liées à la présence d’insectes, de rongeurs etc. L’humidité ou la poussière souvent présente dans ces lieux exigus peuvent aussi engendrer des maladies. On peut retrouver de l’amiante dans certains locaux environnant les cages d’ascenseurs ou sur les composants de l’ascenseur lui-même. Lors de l’exercice de ses fonctions le travailleur isolé est donc vulnérable face à ces nombreux risques. La manipulation de charges lourdes telles que les portes ou le moteur peuvent engendrer des problèmes dorsaux. De mauvaises postures lors de divers actions de maintenance peuvent entraîner des troubles musculaires ou squelettiques. Aussi, lors de ses interventions chez les clients, l’ascensoriste se retrouve souvent en position de travailleur isolé demandant une protection (PTI). En plus des nombreux risques déjà cité, il faut ajouter celui de l’agression par des clients mécontents. La notion des stress s’amplifie donc lors de ses situations. Les différents éléments mécaniques ont besoins de lubrifiants en tout genre (huile, graisse…) pour pouvoir fonctionner de manière optimale, le risque d’intoxication est donc élevé. Enfin il reste les risques d’électrocution avec divers éléments de l’ascenseur (Pupitre etc). On comprend donc à travers l’énoncé que tout ses risques renforcent la problématique du métier d’ascensoriste. La protection des travailleurs isolés (PTI) est donc une notion essentielle. Il faut donc pouvoir étudier le poste afin de proposer à l’ascensoriste un dispositif d’alerte pour travailleur isolé (DATI) adapté à son activité.